dimanche 10 janvier 2010
mardi 29 décembre 2009
Diaporama du projet
L'équipe compagnon de Sainte Bernadette a le plaisir de vous inviter à la présentation de son projet de solidarité internationale en Mongolie, le samedi 9 janvier à 20h à l'église Sainte Bernadette (entre les facultés de science et de lettre, direction "Eglise Sainte Bernadette" au rond point de la faculté de Science)
Afin de continuer à entretenir des liens avec l'association "Les Pieds Sur Terre" nous avons décidé d'organiser une collecte de lunettes de vue et de soleil. Ces lunettes seront ensuite attribuées aux nomades Kazakhs. Nous effectuerons cette collecte le jour du diaporama.
Pour ceux qui viennent en voiture et qui voudraient se garer sur le parking de l'église, faîtes attention à l'horaire de fin de messe (19h30) car la circulation risquera d'y être difficile.
Organisation de la soirée:
20h15: début du diaporama
21h15: fin du diaporama
21h45: buffet
23h30: fin de la soirée
En vous remerciant par avance de votre générosité, nous vous attendons donc le 9 janvier.
dimanche 13 septembre 2009
Kazakhstan ou Mongolie ?
Pour tout ceux qui se demandent pourquoi on parle de culture kazakhe alors que nous étions en Mongolie, voilà quelques explications :
La Mongolie est divisée en régions que l'on appelle Aimag. L'aimag le plus à l'Ouest du pays est le Bayan-Ulgii. Il est enclavé entre la Russie, la Chine et le Kazakhstan et est peuplé à 80% de personnes d'origine kazakhe.
Ils sont les descendants d'une vague de réfugiés datant de 1844.
Aujourd'hui ils restent en Mongolie où le mode de vie nomade est beaucoup plus toléré qu'au Kazakhstan et ils ont le statut de minorité culturelle et religieuse (c'est la seule minorité du pays à posséder ce statut).
jeudi 20 août 2009
Encore MERCI
En plus des membres de PsT, nous tenons à remercier tous les Kazakhs grâce à qui nous avons passé un séjour inoubliable. Grâce à vous nous avons appris qu'on peut garder le sourire en toute circonstance, vous avez su rester des gens formidables malgré les problèmes du quotidien.
Merci à Tavaz, monsieur le Maire de Sogog, papa de Rosa et membre du bureau de Kazakh Family Development pour nous avoir accueilli dans sa ger lors de nos 3 jours à Baïn. Baïn est un camp d'été ; la plupart des habitants de Sogog vivent dans ces camps l'été et retournent à Sogog l'hiver. Ce séjour s'est parfaitement bien déroulé, il nous a permis d'apercevoir le quotidien des Kazakhs de Mongolie, de découvrir les spécialités culinaires kazakhe et la culture locale. Merci également pour nous avoir fourni des informations sur les plantes médicinales que PsT pourra utiliser pour aider à soigner les habitants de Sogog.
Merci à Roranat, le directeur de l'école et membre de Kazakh Family Development pour nous avoir si bien accompagné tout au long de notre séjour. Merci de nous avoir invité à manger chez lui.
Merci à Maral de nous avoir aidé à faire la cuisine chaque midi à Sogog. Merci de nous avoir appris à faire des bolzaks (sorte de pain kazakh). Merci pour les cadeaux offert par l'artisanat de couture de Sogog dont elle fait partie. Merci aussi à elle et son mari Batay, l'assistant du gouverneur du Sum d'Ulaanhus (département dont fait partie Sogog), pour avoir organisé notre repas de départ dans la boutique de l'artisanat, cette dernière soirée était particulièrement réussie.
Merci à Baïka notre 1er chauffeur qui malgré ses soucis nous a accompagné d'un bout à l'autre de la région sur des trajets de parfois 80 km à bord de son 4x4 sur des pistes pas vraiment entretue. Merci pour son aide lors de notre après-midi d'animation au camp de Baïn.
Merci à Dako notre 2ème chauffeur pour nous avoir conduit jusqu'à la frontière Russe et un peu partout dans le sum. Bravo pour tes talents de mécaniciens (changer une roue en 2 minutes, réparer un levier de vitesse ou changer des freins sont des opération qu'il est très utile de savoir faire ici). Merci de nous avoir accompagné lors de la randonnée pour cueillir les plantes dans la montagne et surtout merci pour avoir transporté l'eau de la source sacrée sur le "chemin" du retour.
Merci au 3ème chauffeur dont on ne connait pas le nom pour nous avoir accompagné à Zastap, un village à quelques dizaines de kilomètres de Sogog.
Merci à Xaïrat, le Maire du 3ème Bac (le sum est divisé en bac, équivalent des communes française. Sogog est le 1er bac, le 3ème bac n'a pas de nom) de nous avoir hébergé dans sa ger lors de notre visite dans le camp qu'il dirige. Merci pour son accueil chaleureux, merci de nous avoir présenté à une partie de sa formidable famille. Nos deux jours au 3ème bac sont passés trop vite. Merci d'avoir si bien organisé notre venue.
Merci à Jaka, le chef des jardiniers, pour si bien gérer tous les champs et les serres de Sogog et des villages voisins. Faire pousser des pommes de terres, des carottes, des concombres, des tomates, ... en plein air à 2000 mètre d'altitude est un vrai défi. Merci aussi pour venir réparer la voiture quand Dako est absent.
Ces gens ainsi que ceux que l'on n'a pas cités sont tous des personnes formidables. Nous sommes très fier d'avoir travaillé pour eux. Bonne chance pour la suite !
Merci à Tavaz, monsieur le Maire de Sogog, papa de Rosa et membre du bureau de Kazakh Family Development pour nous avoir accueilli dans sa ger lors de nos 3 jours à Baïn. Baïn est un camp d'été ; la plupart des habitants de Sogog vivent dans ces camps l'été et retournent à Sogog l'hiver. Ce séjour s'est parfaitement bien déroulé, il nous a permis d'apercevoir le quotidien des Kazakhs de Mongolie, de découvrir les spécialités culinaires kazakhe et la culture locale. Merci également pour nous avoir fourni des informations sur les plantes médicinales que PsT pourra utiliser pour aider à soigner les habitants de Sogog.
Merci à Roranat, le directeur de l'école et membre de Kazakh Family Development pour nous avoir si bien accompagné tout au long de notre séjour. Merci de nous avoir invité à manger chez lui.
Merci à Maral de nous avoir aidé à faire la cuisine chaque midi à Sogog. Merci de nous avoir appris à faire des bolzaks (sorte de pain kazakh). Merci pour les cadeaux offert par l'artisanat de couture de Sogog dont elle fait partie. Merci aussi à elle et son mari Batay, l'assistant du gouverneur du Sum d'Ulaanhus (département dont fait partie Sogog), pour avoir organisé notre repas de départ dans la boutique de l'artisanat, cette dernière soirée était particulièrement réussie.Merci à Baïka notre 1er chauffeur qui malgré ses soucis nous a accompagné d'un bout à l'autre de la région sur des trajets de parfois 80 km à bord de son 4x4 sur des pistes pas vraiment entretue. Merci pour son aide lors de notre après-midi d'animation au camp de Baïn.
Merci à Dako notre 2ème chauffeur pour nous avoir conduit jusqu'à la frontière Russe et un peu partout dans le sum. Bravo pour tes talents de mécaniciens (changer une roue en 2 minutes, réparer un levier de vitesse ou changer des freins sont des opération qu'il est très utile de savoir faire ici). Merci de nous avoir accompagné lors de la randonnée pour cueillir les plantes dans la montagne et surtout merci pour avoir transporté l'eau de la source sacrée sur le "chemin" du retour.Merci au 3ème chauffeur dont on ne connait pas le nom pour nous avoir accompagné à Zastap, un village à quelques dizaines de kilomètres de Sogog.
Merci à Xaïrat, le Maire du 3ème Bac (le sum est divisé en bac, équivalent des communes française. Sogog est le 1er bac, le 3ème bac n'a pas de nom) de nous avoir hébergé dans sa ger lors de notre visite dans le camp qu'il dirige. Merci pour son accueil chaleureux, merci de nous avoir présenté à une partie de sa formidable famille. Nos deux jours au 3ème bac sont passés trop vite. Merci d'avoir si bien organisé notre venue.
Merci à Jaka, le chef des jardiniers, pour si bien gérer tous les champs et les serres de Sogog et des villages voisins. Faire pousser des pommes de terres, des carottes, des concombres, des tomates, ... en plein air à 2000 mètre d'altitude est un vrai défi. Merci aussi pour venir réparer la voiture quand Dako est absent.
Ces gens ainsi que ceux que l'on n'a pas cités sont tous des personnes formidables. Nous sommes très fier d'avoir travaillé pour eux. Bonne chance pour la suite !
mercredi 19 août 2009
Nous sommes de retour ! MERCI
C'est depuis la France que j'écris ce message, je suis désolé de ne pas avoir pu donné plus de nouvelles quand on était à Oulan Bator. Il y a des cyber café à chaque coin de rue là bas mais la connexion ne marche pas tout le temps ...
Le voyage que nous venons de passer a été exceptionnel, bien au-delà de nos attentes. Les Pieds Sur Terre (PsT) sont une association de personnes formidables et nous sommes très fiers d'avoir travaillé avec eux.
Nous tenons tous à les remercier pour tout ce qu'ils ont fait pour nous.
Merci à Lena (parfois appelée Lenka), le bras droit de Sandrine et qui parle un anglais impeccable, pour nous avoir permis de communiquer avec les Kazakhs et surtout pour sa gentillesse en toutes circonstances et pour sens de l'organisation.
Voir la vie de Lena
Merci à Rosa (ou Roska, infirmière), même si tu ne parles pas le même anglais que nous, on s'est toujours sentis rassuré quand tu étais là. Merci pour nous avoir accompagné quand on devait quitter Sogog parfois jusqu'au fin fond de la steppe, à la frontière russe et qu'on était entourés de Kazakhs qu'on ne connaissait pas et qui n'avaient sans doute pas vu beaucoup d'européens dans leur vie à part Sandrine !
Merci à Marcia (ou encore Marka, infimière)pour nous avoir prêté sa ger (prononcer guèr, les gers sont les grandes tentes circulaires dans lesquelles vivent les Kazakhs nomades), merci également pour nous avoir aidé dans le projet "mapping des puits et des toilettes du village", gràce à toi on s'est fait inviter par les voisins curieux de nous voir faire des mesures et qui nous ont fait gouter plusieurs spécialités kazakhes. Merci aussi pour le repas et la soirée que tu as organisé 10 jours avant notre départ, c'est une attention qui nous a fait énormement plaisir !
Merci à Kulshesh (la directrice du Jardin d'Enfant de Sogog) pour nous avoir laissé nous servir dans son puit et nous avoir prêté un peu de son électricité (quand il y en avait ...) pour charger nos appareils photo. Merci pour nous avoir aidé dans notre projet "Prévention pour la santé bucci-dentaire" en expliquant aux enfants nos posters sur les caries et le brossage de dent. Merci encore à toi et à ton mari Sanraï pour le repas dans votre ger 9 jours avant notre départ, on a passé un excellent moment.
Merci à Esenka (la comptable de PsT) d'être venu nous chercher à l'aéroport d'Ulgii (prononcer Oulgui) le jour de notre arrivée, un grand merci pour nous avoir aidé Cyrille et moi le jour où nous sommes allé faire les courses à Ulgii.
Merci à Aiko (assistante sur Oulan Bator) pour nous avoir conduit dans Oulan Bator que ce soit au restaurant, au marché ou à l'ambassade, on aurait été perdus sans toi. Merci pour ta grande gentillesse et pour avoir passé la soirée du 16 Août avec nous.
Et pour finir avec les "PsT girls", un immense merci à Sandrine (ou Saken) pour nous avoir accueilli dans son ONG. Tu t'es pliée en 4 pour nous faire découvrir la culture des Kazakhs de Mongolie comme aucun touriste ne pourra jamais la voir, les relations qu'on a eu avec ces gens ont été vraies et c'est entièrement grâce à toi. Tu nous as également confrontés aux réalités de la difficulté de la vie ici ou rien n'est grave à part la mort et on a appris beaucoup de choses avec toi. Merci pour tes conseils, on espère tous qu'on aura l'occasion de se revoir, que ce soit à Sogog ou peut être dans d'autres circonstances ...
Le voyage que nous venons de passer a été exceptionnel, bien au-delà de nos attentes. Les Pieds Sur Terre (PsT) sont une association de personnes formidables et nous sommes très fiers d'avoir travaillé avec eux.
Marcia - Lena - Sandrine - Rosa - Kulshesh
Merci à Lena (parfois appelée Lenka), le bras droit de Sandrine et qui parle un anglais impeccable, pour nous avoir permis de communiquer avec les Kazakhs et surtout pour sa gentillesse en toutes circonstances et pour sens de l'organisation.Voir la vie de Lena
Merci à Rosa (ou Roska, infirmière), même si tu ne parles pas le même anglais que nous, on s'est toujours sentis rassuré quand tu étais là. Merci pour nous avoir accompagné quand on devait quitter Sogog parfois jusqu'au fin fond de la steppe, à la frontière russe et qu'on était entourés de Kazakhs qu'on ne connaissait pas et qui n'avaient sans doute pas vu beaucoup d'européens dans leur vie à part Sandrine !
Merci à Marcia (ou encore Marka, infimière)pour nous avoir prêté sa ger (prononcer guèr, les gers sont les grandes tentes circulaires dans lesquelles vivent les Kazakhs nomades), merci également pour nous avoir aidé dans le projet "mapping des puits et des toilettes du village", gràce à toi on s'est fait inviter par les voisins curieux de nous voir faire des mesures et qui nous ont fait gouter plusieurs spécialités kazakhes. Merci aussi pour le repas et la soirée que tu as organisé 10 jours avant notre départ, c'est une attention qui nous a fait énormement plaisir !
Merci à Kulshesh (la directrice du Jardin d'Enfant de Sogog) pour nous avoir laissé nous servir dans son puit et nous avoir prêté un peu de son électricité (quand il y en avait ...) pour charger nos appareils photo. Merci pour nous avoir aidé dans notre projet "Prévention pour la santé bucci-dentaire" en expliquant aux enfants nos posters sur les caries et le brossage de dent. Merci encore à toi et à ton mari Sanraï pour le repas dans votre ger 9 jours avant notre départ, on a passé un excellent moment.
Merci à Esenka (la comptable de PsT) d'être venu nous chercher à l'aéroport d'Ulgii (prononcer Oulgui) le jour de notre arrivée, un grand merci pour nous avoir aidé Cyrille et moi le jour où nous sommes allé faire les courses à Ulgii.Merci à Aiko (assistante sur Oulan Bator) pour nous avoir conduit dans Oulan Bator que ce soit au restaurant, au marché ou à l'ambassade, on aurait été perdus sans toi. Merci pour ta grande gentillesse et pour avoir passé la soirée du 16 Août avec nous.
Et pour finir avec les "PsT girls", un immense merci à Sandrine (ou Saken) pour nous avoir accueilli dans son ONG. Tu t'es pliée en 4 pour nous faire découvrir la culture des Kazakhs de Mongolie comme aucun touriste ne pourra jamais la voir, les relations qu'on a eu avec ces gens ont été vraies et c'est entièrement grâce à toi. Tu nous as également confrontés aux réalités de la difficulté de la vie ici ou rien n'est grave à part la mort et on a appris beaucoup de choses avec toi. Merci pour tes conseils, on espère tous qu'on aura l'occasion de se revoir, que ce soit à Sogog ou peut être dans d'autres circonstances ...
samedi 15 août 2009
De retour a Oulan Bator
Bonjour a tous
comme promis voici des nouvelles de notre aventure. On est arrive ce matin a UB ou Aiko nous a recupere avec tous nos bagages.
Le projet s est deroule de la meilleure facon, ce fut au dela de nos esperances. Sandrine et tous les membres des Pieds Sur Terre nous ont bien accueillis. Tous les projets que nous avions prepares ont pu se concretiser.
Nous avons passe 3 semaines inoubliables, on vous racontera tout ca en detail des notre retour mercredi.
comme promis voici des nouvelles de notre aventure. On est arrive ce matin a UB ou Aiko nous a recupere avec tous nos bagages.
Le projet s est deroule de la meilleure facon, ce fut au dela de nos esperances. Sandrine et tous les membres des Pieds Sur Terre nous ont bien accueillis. Tous les projets que nous avions prepares ont pu se concretiser.
Nous avons passe 3 semaines inoubliables, on vous racontera tout ca en detail des notre retour mercredi.
lundi 20 juillet 2009
En direct dOulan Bator
Nous venons d arriver a la capitale de la Mongolie depuis quelques heures. Aiko, une membre des PsT nous a attendu a l aeroport et nous a conduit a notre appartement. On est aller se presenter a l ambassade et cet apres midi nous irons faire les dernieres courses. On quittera la ville demain matin a 4h a.m. heure locale.
Le trajet sest tres bien passe, nos bagages nous ont bien suivi, le vol sest bien deroule. On na pas vu les 10h de vol entre Francfort et Pekin passer. Par contre on a tres peu dormi, la nuit a ete tres courte (3h entre le coucher et le lever du soleil dqns l avion). On tient bien le coup pour le moment mais je pense qu on se couchera tot ce soir.
Voila lessentiel, a partir de demain on quite la ville et on ne donnera plus de nouvelles avant le 15 aout. j aurais bien voulu vous raconter notre periple plus en detail mais entre le clavier qwerty et l ordinateur mongol qui va feter ses 10 ans la semaine prochaine je prefere en rester la. Bon ete a tous, on vous racontera tout en aout.
a tres bientot
samedi 18 juillet 2009
PROJET 3 - Animation/Prévention auprès des enfants
Faire de l'animation est un grand classique chez les compagnons. On s'est donc jeté sur l'occasion dès que Sandrine nous a proposé cette idée.
Les enfants du villages n'ont pas beaucoup d'activités dans les steppes et s'ennuient parfois l'été. Les Pieds Sur Terre (PsT) nous ont donc proposé de profiter de notre présence sur place pour passer quelques après-midi à jouer avec eux. PsT ont énormément de travail et n'ont pas forcement du temps de jeux à offrir à ses jeunes.
PsT aimeraient qu'on relie nos animations avec une action de prévention. Les habitants de Sogog n'ont pas le réflexe de se brosser les dents régulièrement. Ils nous ont laissé carte blanche pour préparer ça.
Au niveau des jeux nous avons dans un premier temps listé tous les jeux possible à mettre en place avec des jeunes de tout âge, ne parlant pas notre langue et sans utiliser du matériel compliqué.
Nous sommes ainsi arrivé à une liste d'une cinquantaine de jeux. Il a fallut regarder le matériel nécessaire et faire des fiches techniques pour les activités manuelles.
Nous avons prévu comme activité entres autres : origami, scoubidou, fabrication de balles de jonglages, d'échasses, de cerf-volants, de marionnettes, d'instruments de musique mais aussi chamboule tout, jeux de ballons, twister géant, etc
Notre twister :
Avant ...
... pendant ...
... et une fois fini
Pour tous ces jeux on s'est bien entrainé, acheté une partie du matériel (l'autre partie sera achetée à Oulan Bator, la capitale de la Mongolie) et fait des fiches techniques pour les plus manuels notamment les origamis.
Avec 3 filles de l'équipes qui ont validé leur B.A.F.A. ce projet devrait se dérouler dans des conditions parfaites !
Pour la partie prévention nous avons choisi de réserver toute une après-midi pour les familiariser au brossage de dents autours de jeux afin de rendre cette règle d'hygiène plus ludique.
Nous avons prévu de faire tourner les jeunes sur 3 stands à thème : "Qu'est-ce qu'une carie ?", "Comment se brosser les dents ?" et "A quel moment se brosser les dents ?". Sur chaque stand nous proposeront un jeu (puzzle par exemple) qui permettra de découvrir un poster qui illustrera le thème du stand. Après la découverte du poster et nos explications nous ferons des petits jeux amusants adaptés au thème du stand. Par exemple nous proposeront un chamboule tout, après avoir dessiner des caries sur les boîtes à renverser. L'objectif sera d'éliminer un maximum de caries.
Nous avons acheté un stock de brosses et de dentifrice que nous offrirons aux jeunes en plus des posters.
Les enfants du villages n'ont pas beaucoup d'activités dans les steppes et s'ennuient parfois l'été. Les Pieds Sur Terre (PsT) nous ont donc proposé de profiter de notre présence sur place pour passer quelques après-midi à jouer avec eux. PsT ont énormément de travail et n'ont pas forcement du temps de jeux à offrir à ses jeunes.
PsT aimeraient qu'on relie nos animations avec une action de prévention. Les habitants de Sogog n'ont pas le réflexe de se brosser les dents régulièrement. Ils nous ont laissé carte blanche pour préparer ça.
Au niveau des jeux nous avons dans un premier temps listé tous les jeux possible à mettre en place avec des jeunes de tout âge, ne parlant pas notre langue et sans utiliser du matériel compliqué.
Nous sommes ainsi arrivé à une liste d'une cinquantaine de jeux. Il a fallut regarder le matériel nécessaire et faire des fiches techniques pour les activités manuelles.
Nous avons prévu comme activité entres autres : origami, scoubidou, fabrication de balles de jonglages, d'échasses, de cerf-volants, de marionnettes, d'instruments de musique mais aussi chamboule tout, jeux de ballons, twister géant, etc
Notre twister :
Avant ...
... pendant ...
... et une fois finiPour tous ces jeux on s'est bien entrainé, acheté une partie du matériel (l'autre partie sera achetée à Oulan Bator, la capitale de la Mongolie) et fait des fiches techniques pour les plus manuels notamment les origamis.
Avec 3 filles de l'équipes qui ont validé leur B.A.F.A. ce projet devrait se dérouler dans des conditions parfaites !
Pour la partie prévention nous avons choisi de réserver toute une après-midi pour les familiariser au brossage de dents autours de jeux afin de rendre cette règle d'hygiène plus ludique.
Nous avons prévu de faire tourner les jeunes sur 3 stands à thème : "Qu'est-ce qu'une carie ?", "Comment se brosser les dents ?" et "A quel moment se brosser les dents ?". Sur chaque stand nous proposeront un jeu (puzzle par exemple) qui permettra de découvrir un poster qui illustrera le thème du stand. Après la découverte du poster et nos explications nous ferons des petits jeux amusants adaptés au thème du stand. Par exemple nous proposeront un chamboule tout, après avoir dessiner des caries sur les boîtes à renverser. L'objectif sera d'éliminer un maximum de caries.
Il a l'honneur d'avoir ses photos en train de se brosser les dents sur l'un des posters préventionNous avons acheté un stock de brosses et de dentifrice que nous offrirons aux jeunes en plus des posters.
vendredi 17 juillet 2009
PROJET 2 - Fabrication de matériel pour enfants handicapés
C'est le pôle "manuel" du projet. Celui là ça fait plus de temps que Sandrine nous en parle ; on réfléchi dessus depuis décembre mais c'est seulement depuis juin qu'on s'y est attaqué en profondeur.
Dans le village de Sogog et parmi les familles de nomades de la région il y a quelques enfants handicapés moteurs et les infrastructures sont quasi inexistantes pour eux. La plupart sont condamnés à rester assis voire allongé par terre toute la journée et son entièrement dépendants de leur famille. Pourtant avec du matériel de récupération il est assez facile de changer radicalement leur vie. En fin d'année dernière, Sandrine avait réussi à fabriquer une chaise roulante pour un jeune qui lui en avait fait la demande pour presque rien à partir de roues de vélo et de planches de bois.
Grâce aux pièces et l'outillage disponibles sur place nous allons monter avec les locaux le matériel. Ensemble nous dessinerons des fiches techniques de montage afin qu'ils puissent refaire les mêmes modèles rapidement dans le futur. Pour nous aider, nous allons nous appuyer sur des techniques déjà existantes et recensées dans le livre "Disabled Village Children". Ce livre explique comment construire du matériel de confort, de déplacement ou encore de rééducation à partir de pas grand chose.
Pour avoir une idée des difficultés que nous rencontrerons lors du montage, la durée, le matériel et l'outillage indispensable nous avons commencé à construire en France un stander, une chaise à dossier inclinable et un déambulateur à partir de planches et tuyaux d'acier achetés dans un magasin de bricolage.
LE STANDER :
C'est une machine qui sers à faire tenir droit une personne qui ne peut pas rester debout. Cela lui permet par exemple de pouvoir travailler sur une table. Le notre est composé d'une planche à laquelle sera sanglée la personne. Cette planche peut être redressée et tenir grâce à une béquille qui vient buter sur des cales. Mais de belles photos valent mieux que de longs discours alors place aux images :
Après 3 jours de constructions il était enfin utilisable. C'est vrai que ça ressemble plus à une machine de torture qu'autre chose et que c'est pas forcement très confortable ... mais au moins c'est plutôt solide.
On saura que sur place il sera bon de poser une couverture ou un fin matelas entre l'utilisateur et la planche !
Le déambulateur :
Un échec, malgré les multiples barres de renfort il n'est pas vraiment solide. Sur place on ne refera pas les mêmes erreurs.
La chaise à dossier inclinable :
Notre plus belle pièce ! Elle est solide, confortable et facile à utiliser. On l'a construite au ras du sol donc elle ressemble plus à un transat qu'à une chaise. Étant donné que les activités des kazakhs (repas, ...) on souvent lieu sur le sol, on verra à Sogog si ils ont besoin ou non que l'on rajoute des pieds.
Ces trois travaux nous ont permis de tester notre niveau en bricolage. On ne connait pas la qualité des pièces qu'on aura sur place ni l'outillage disponible (surement pas la perceuse électrique en tous cas !). On s'est en tous cas préparé au mieux, on a déjà rédigé une fiche de montage pour le stander. C'est apparemment l'appareil dont ils ont le plus besoin. L'essentiel sera de mettre en place la construction sur le long terme en faisant la fabrication avec les habitants. Les Pieds-sur-Terre ont mis un local désaffecté à notre disposition où nous pourrons stocker les pièces et les fiches techniques.
Cyrille avait pour rôle de lire et décrypter le livre "Disabled Village Children", on pourra compter sur lui donc tout se passera bien à ce niveau.
Dans le village de Sogog et parmi les familles de nomades de la région il y a quelques enfants handicapés moteurs et les infrastructures sont quasi inexistantes pour eux. La plupart sont condamnés à rester assis voire allongé par terre toute la journée et son entièrement dépendants de leur famille. Pourtant avec du matériel de récupération il est assez facile de changer radicalement leur vie. En fin d'année dernière, Sandrine avait réussi à fabriquer une chaise roulante pour un jeune qui lui en avait fait la demande pour presque rien à partir de roues de vélo et de planches de bois.
L'idée du projet que nous devons réaliser est de fabriquer du matériel pour ces gens, mais surtout de montrer aux habitants la méthode de construction afin de faire marcher ce projet sur la durée.
Grâce aux pièces et l'outillage disponibles sur place nous allons monter avec les locaux le matériel. Ensemble nous dessinerons des fiches techniques de montage afin qu'ils puissent refaire les mêmes modèles rapidement dans le futur. Pour nous aider, nous allons nous appuyer sur des techniques déjà existantes et recensées dans le livre "Disabled Village Children". Ce livre explique comment construire du matériel de confort, de déplacement ou encore de rééducation à partir de pas grand chose.
Pour avoir une idée des difficultés que nous rencontrerons lors du montage, la durée, le matériel et l'outillage indispensable nous avons commencé à construire en France un stander, une chaise à dossier inclinable et un déambulateur à partir de planches et tuyaux d'acier achetés dans un magasin de bricolage.
LE STANDER :
C'est une machine qui sers à faire tenir droit une personne qui ne peut pas rester debout. Cela lui permet par exemple de pouvoir travailler sur une table. Le notre est composé d'une planche à laquelle sera sanglée la personne. Cette planche peut être redressée et tenir grâce à une béquille qui vient buter sur des cales. Mais de belles photos valent mieux que de longs discours alors place aux images :
Après 3 jours de constructions il était enfin utilisable. C'est vrai que ça ressemble plus à une machine de torture qu'autre chose et que c'est pas forcement très confortable ... mais au moins c'est plutôt solide.
On saura que sur place il sera bon de poser une couverture ou un fin matelas entre l'utilisateur et la planche !
Le déambulateur :
Un échec, malgré les multiples barres de renfort il n'est pas vraiment solide. Sur place on ne refera pas les mêmes erreurs.
La chaise à dossier inclinable :
Notre plus belle pièce ! Elle est solide, confortable et facile à utiliser. On l'a construite au ras du sol donc elle ressemble plus à un transat qu'à une chaise. Étant donné que les activités des kazakhs (repas, ...) on souvent lieu sur le sol, on verra à Sogog si ils ont besoin ou non que l'on rajoute des pieds.
Ces trois travaux nous ont permis de tester notre niveau en bricolage. On ne connait pas la qualité des pièces qu'on aura sur place ni l'outillage disponible (surement pas la perceuse électrique en tous cas !). On s'est en tous cas préparé au mieux, on a déjà rédigé une fiche de montage pour le stander. C'est apparemment l'appareil dont ils ont le plus besoin. L'essentiel sera de mettre en place la construction sur le long terme en faisant la fabrication avec les habitants. Les Pieds-sur-Terre ont mis un local désaffecté à notre disposition où nous pourrons stocker les pièces et les fiches techniques.
Cyrille avait pour rôle de lire et décrypter le livre "Disabled Village Children", on pourra compter sur lui donc tout se passera bien à ce niveau.
PROJET 1 - Plantes Médicinales
Voici enfin le détail de ce qu'on va faire sur place. Sandrine (notre contact à Sogog, membre de l'association les Pieds-Sur-Terre) nous a proposé par téléphone 3 projets sur lesquels on travaillerait sur place et qu'il fallait commencer à mettre en place avant notre départ.
Notre action sur place sera donc de réaliser ces trois projets, mais en plus de ça, donner des coups de mains à l'association et aux habitants du village ; notre action se fera aussi au jour le jour.
Les trois projets sont :
- Mise en place d'un serre de plantes médicinales
- Fabrication de matériel pour enfants handicapés
- Animation + Prévention sur la santé bucco-dentaire chez les enfants du village
- Mise en place d'un serre de plantes médicinales
- Fabrication de matériel pour enfants handicapés
- Animation + Prévention sur la santé bucco-dentaire chez les enfants du village
Les Plantes Médicinales
Quand Sandrine, nous a parlé pour la première fois de ce projet, elle nous a expliqué que pour soigner les habitants du village les Pieds sur Terre (PsT) achetait les médicaments et les redistribuait ensuite gratuitement. Or la Mongolie est un pays réputé pour sa richesse en plantes médicinales. Sandrine voulait donc rompre avec ce système de santé et tenter d'utiliser les plantes médicinales plutôt que les médicaments industriels qui contiennent de toute façon les mêmes molécules.
Nous avons téléphoné à droite à à gauche à des universités, des pharmacies, des instituts de botanique, ... On s'est souvent fait envoyer balader mais finalement l'institut de botanique de Montpellier nous a branché sur deux professeurs d'université (A. Mercan d'Aix-Marseille III et J.-P. Nicolas de Lille II) spécialisés dans les plantes médicinales et l'ethno-botanique (la science qui relie les Hommes et leur relation au plantes de leur environnement).
J-P Nicolas est le président des Jardins du Monde, et A. Mercan doit se rendre cet été en Mongolie pour y étudier les plantes médicinales. On était enfin tombé sur les personnes les mieux placée pour nous aider !
L'idée était donc de mettre en place une serre de plantes médicinales qui servirait de "pharmacie renouvelable".
Depuis le coup de téléphone de Sandrine pour nous expliquer cela, on s'est mis au travail pour chercher comment mettre en place une telle serre.
Nous avons téléphoné à droite à à gauche à des universités, des pharmacies, des instituts de botanique, ... On s'est souvent fait envoyer balader mais finalement l'institut de botanique de Montpellier nous a branché sur deux professeurs d'université (A. Mercan d'Aix-Marseille III et J.-P. Nicolas de Lille II) spécialisés dans les plantes médicinales et l'ethno-botanique (la science qui relie les Hommes et leur relation au plantes de leur environnement).J-P Nicolas est le président des Jardins du Monde, et A. Mercan doit se rendre cet été en Mongolie pour y étudier les plantes médicinales. On était enfin tombé sur les personnes les mieux placée pour nous aider !
Suite à un longue conversation téléphonique avec eux et la lecture d'un cours intitulé :
"Ethnopharmacologie appliquée et plantes médicinales - Quelques éléments de méthodes de terrain"
nous avons conclu que notre projet devrait se dérouler de la manière suivante :
Sur place nous tenteront de mettre en culture un maximum de plantes médicinales. Mais il faut savoir que ces cultures n'auront probablement pas de suites si on ne connait pas les spécificités de la plante (mode de reproduction, période, dormance des graines par exemple).
C'est pour cela qu'en parallèle, nous allons récolter le maximum d'informations sur les plantes grâce à nos observations et en questionnant les locaux.
De retour en France, on montrera nos recherches à A. Mercan et JP Nicolas. Ils nous donneront ensuite, par analogie avec des plantes d'espèces cousines des notre et mieux connues des deux professeurs, des informations précise sur les modalités pour la mise en culture et sur les principes actifs des plantes de la région de Sogog.
Nous transmettrons ensuite toutes ces informations au PsT qui pourront mettre la serre en place avec les habitants. Il faut savoir qu'à Sogog il existe déjà des serres pour la culture de tomates. C'est un énorme avantage, cela signifie qu'ils sauront entrenir la serre et que notre projet pourra s'inscrire sur le long terme.
Le cours de JP Nicolas nous explique très clairement comment relever des informations utiles sur les plantes.
D'abord nous prendrons des photos en mode macro qui permettront de connaitre leurs caractéristiques morphologiques (nombre de pétales, nombre d'étamine, forme des feuilles, etc qui sont identiques chez tous les individus d'une même espèce donc caractéristiques de l'espèce).
Nous feront ensuite de la mise en herbier pour les espèces communes afin de ramener des spécimens en France (on espère juste ne pas avoir de problème à la douane !).
Il faudra également remplir des fiches floristiques pour chaque espèce afin de répertiorer le nom local, si possible le nom latin (pour cela nous acheterons une flore de la région ; une flore est un livre qui répertorie l'ensemble des espèces de plante d'une région), la période de floraison, le type de sol ou encore la relation homme/plante (ceuillette, mode de préparation, utilisation, ...).
D'un point de vue concret, on a acheté tout le matériel qui nous servira sur place (sachet pour récolter les graines, herbier et surtout papier et stylo pour tout noter) et bien réfléchi aux informations qu'il faudra prendre sur place.
A Sogog, nous prendrons quelques jours avec Sandrine et un médecin local pour partir en excurtion dans les steppes à la recherche des plantes médicinales. C'est lors de cette excurtion que se fera le plus gros de notre travail. Nous préleverons des spécimens pour tenter de les replanter dans la serre de Sogog et nous questionnerons le médecin.
A. Mercan m'a expliqué que durant la période soviétique, l'URSS à tenter de supprimer toutes les cultures sur son territoire. Elle a notament tué ceux qui pratiquaient la médecine traditionnelle mongole. C'est une chance énorme pour nous d'avoir ce médecin à nos côtés.
Il s'agit d'un projet qui nous tient très à coeur. On craignait de ne pas réussir à le étant donné la préparerdifficulté de la chose et le manque d'informations disponibles en France sur le sujet. Nous disons un grand merci à A. Mercan et JP Nicolas grâce à qui nous avons pu mettre en place toute l'organisation autour du projet. Depuis le contact avec eux la motivation est là, on espère maintenant que ce projet pourra être mené à bout !
Sur place nous tenteront de mettre en culture un maximum de plantes médicinales. Mais il faut savoir que ces cultures n'auront probablement pas de suites si on ne connait pas les spécificités de la plante (mode de reproduction, période, dormance des graines par exemple).C'est pour cela qu'en parallèle, nous allons récolter le maximum d'informations sur les plantes grâce à nos observations et en questionnant les locaux.
De retour en France, on montrera nos recherches à A. Mercan et JP Nicolas. Ils nous donneront ensuite, par analogie avec des plantes d'espèces cousines des notre et mieux connues des deux professeurs, des informations précise sur les modalités pour la mise en culture et sur les principes actifs des plantes de la région de Sogog.
Nous transmettrons ensuite toutes ces informations au PsT qui pourront mettre la serre en place avec les habitants. Il faut savoir qu'à Sogog il existe déjà des serres pour la culture de tomates. C'est un énorme avantage, cela signifie qu'ils sauront entrenir la serre et que notre projet pourra s'inscrire sur le long terme.
Le cours de JP Nicolas nous explique très clairement comment relever des informations utiles sur les plantes.D'abord nous prendrons des photos en mode macro qui permettront de connaitre leurs caractéristiques morphologiques (nombre de pétales, nombre d'étamine, forme des feuilles, etc qui sont identiques chez tous les individus d'une même espèce donc caractéristiques de l'espèce).
Nous feront ensuite de la mise en herbier pour les espèces communes afin de ramener des spécimens en France (on espère juste ne pas avoir de problème à la douane !).
Il faudra également remplir des fiches floristiques pour chaque espèce afin de répertiorer le nom local, si possible le nom latin (pour cela nous acheterons une flore de la région ; une flore est un livre qui répertorie l'ensemble des espèces de plante d'une région), la période de floraison, le type de sol ou encore la relation homme/plante (ceuillette, mode de préparation, utilisation, ...).
D'un point de vue concret, on a acheté tout le matériel qui nous servira sur place (sachet pour récolter les graines, herbier et surtout papier et stylo pour tout noter) et bien réfléchi aux informations qu'il faudra prendre sur place.
A Sogog, nous prendrons quelques jours avec Sandrine et un médecin local pour partir en excurtion dans les steppes à la recherche des plantes médicinales. C'est lors de cette excurtion que se fera le plus gros de notre travail. Nous préleverons des spécimens pour tenter de les replanter dans la serre de Sogog et nous questionnerons le médecin.
A. Mercan m'a expliqué que durant la période soviétique, l'URSS à tenter de supprimer toutes les cultures sur son territoire. Elle a notament tué ceux qui pratiquaient la médecine traditionnelle mongole. C'est une chance énorme pour nous d'avoir ce médecin à nos côtés.
Il s'agit d'un projet qui nous tient très à coeur. On craignait de ne pas réussir à le étant donné la préparerdifficulté de la chose et le manque d'informations disponibles en France sur le sujet. Nous disons un grand merci à A. Mercan et JP Nicolas grâce à qui nous avons pu mettre en place toute l'organisation autour du projet. Depuis le contact avec eux la motivation est là, on espère maintenant que ce projet pourra être mené à bout !
mercredi 15 juillet 2009
Musilac 2009
Nous voila tous de retour de l'édition 2009 du festival Musilac. Ça a été un week end de 6 jours plutôt chargé ... mais on peut dire que ça nous a bien entrainé pour le décalage horaire qu'on va subir entre dimanche et Lundi. ! Voici un compte rendu de notre festival.
Départ jeudi à 9h de Montpellier, c'est Cyrille qui va conduire jusqu'à Aix-les-Bains en Savoie. La route a été très bonne, on s'est passé les CD des groupes qui allaient jouer au festival histoire de se mettre un peu dans l'ambiance. Vers 13h on est arrivé sur Aix et on est allé vers le camping du festival. On y a retrouvé les compagnons de Chambéry qu'on n'avait pas revu depuis l'an dernier. Mis à part les cheveux ils n'ont pas beaucoup changé, toujours aussi simpa. L'ambiance promet d'être bonne !
On plante la tente rapidement et on file directement sur le site du festival pour retrouver Cyril Reggazacci, l'un des 7 régisseurs du festival avec qui on avait déjà travaillé l'an dernier. Il nous présente aux membres de l'association Aremacs, spécialisée dans le tri sélectif des grands événements. A la base seule cette association devait gérer l'entretien du site mais elle n'a pas pu fournir assez de membres. Le festival leur à demandé de faire appel à nous pour completer leur équipe. C'est pour cela qu'on a su seulement il y a 15 jours que l'on pourrait venir et toucher la subvention pour notre projet.
Devant les caméras de la presse locale, Cyril nous a expliqué quel sera notre job cette année. Il n'a pas beaucoup changé depuis l'année précédente :
- Le jeudi nous devrons monter et installer les poubelles de tri sélectif pour les festivaliers, distribuer les conteners aux commerçants du festival et donner des cartons aux vendeurs de boisson pour récolter les bouchons afin de les redistribuer à l'association Bouchons d'Amour.
- Les vendredis/samedi/dimanches, le groupe sera divisée en 3 équipes.
* L'équipe de l'après midi travaillera de 14h à 18h. Son rôle sera de ramasser les bouteilles utilisées par le bar VIP et les artistes pour les jeter au verre, vider les conteners des commerçants. Lorsque les concerts commencent, elle devra aussi commencer à remplacer les sacs poubelles destinés aux festivaliers pleins par des vides et aller les jeté à la benne.
* L'équipe du soir travaillera de 20h à minuit. Elle continuera le travail de l'équipe de l'après-midi.
* L'équipe de nuit travaillera de 2h à 6h. Son rôle est de ramasser tous les gobelets et autres déchets laissés au sol. Si elle a le temps elle devra commencer à vider les conteners des commerçants et nettoyer le côté VIP et les loges.
Après ce discours, on commence donc à nettoyer le site pour qu'il soit parfaitement propre avant vendredi, 1er jour du festival. A coup de pince et de sac on ramasse les morceaux de scotch, bouteilles, cartons, paquets de cigarettes ... laissé par les techniciens qui finissent de monter la scène.
Cyril nous libère vers 17h et on retourne au camping finir de s'installer. On mange des pizzas avec les bénévoles, puis on va sur les rives du lac du Bourget pour passer la soirée. On a parlé avec les compagnons de Chambéry qui eux partent au Pérou de tout ce qui s'est passé depuis l'année dernière, on a revu des têtes connues chez les festivaliers avec qui on passe la fin de soirée. Mais vers 1h on prend la direction des tentes. Le lendemain Cyril nous a convoqué à 9h pour peaufiner le site et il faut éviter de prendre du retard dans le sommeil étant donné ce qui nous attend.
Vendredi on se lève, on se retrouve pour prendre le petit-déjeuner au camping et on file au festival pour finir de nettoyer. C'est plutôt tranquille et on est libre en fin de matinée. On en profite pour aller assister aux répétitions de Yodelice. On retrouve Virginie, la responsable des loges qu'on avait rencontré l'année passée. Elle nous révèle quelques anecdotes sur les stars ... mais rien ne sera dévoilé sur le blog !!
Il n'y a pas encore grand monde donc elle peut profiter des concerts : Yodelice, Cocoon, ... En se baladant on a pu croiser Sinsemilia à l'espace Fnac. On a pris quelques photos et fait dédicacer nos T-Shirts Aremacs !
A 20h le festival commence à se remplir et l'équipe du soir à du mal à faire circuler les conteners entre le village des commerçants et la benne située sur le côté du site. On se concentre donc uniquement sur les sacs et on va faire quelques rondes dans les loges et au VIP. C'est la soirée de Pretenders, Keziah Jones et Bénabar.
A minuit on est enfin libre et on peut tous ensemble aller assister aux concerts de Sinsemilia et Caravan Palace. Mis à part la très bonne reprise de la "Mauvaise Réputation" de Brassens on peut dire que Sinsémilia ont été plutôt décevant. Par contre Caravan Palace a été assez énorme. C'est un mélange électro-jazz avec deux DJs + guitare, contrebasse et clarinette associé à une chanteuse très charismatique. Après ces deux concerts on est retourné ensuite tranquillement vers le camping, il y a pas mal d'ambiance mais la plupart d'entre nous travaille à 14h le lendemain. Il est déjà 4h et on préfère garder un peu d'énergie. On n'est que le premier jour du festival ...
Samedi on se lève vers 10h pour prendre le petit déjeuner et récuperer les pass et tickets repas pour la journée. On prends une bonne douche et on va au festival pour commencer à travailler.
A midi on a appelé les anirels pour les tenirs au courant et un petit texto pour Alice C qui n'a pas pu venir au festival (elle se faisait opérer des dents de sagesse).
A 14h on attaque le nettoyage. Les festivaliers sont assez propres et l'équipe de nuit avait bien fait son boulot donc il n'y a pas grand chose à faire. Sur la fin du crénaux on est allé faire un tour au bar VIP et aux loges pour récuperer le verre puis Cyril nous a libéré pour aller aux concerts.
Justement les Wampas commençaient. Avec Alice L on a filé tout devant pour profiter à fond du show qui est, comme d'habitude avec les Wampas, exceptionnel. Sur "Petite Fille" il fait monter les filles sur scène. Malheureusement pour Alice, elle est arrivé trop tard et n'a pas pu accéder à la scène ...
La suite de la programmation ne nous attire pas trop donc on se ballade sur le festival. On croise Dider Wampas au stand Virgin en train de se faire interviewé par les animateurs. La radio émettait en direct toute la soirée pour le festival. Au passage on obtient une nouvelle signature pour notre T-Shirt. On a également pu voir Birdy Nam Nam à l'espace Fnac.
Après le repas on s'est installé proche de la scène pour le concert le plus attendu du week end : Prodigy. Ils arrivent sur scène un peu en retard et débutent un concert très "sauvage". Les éclairages sont hallucinants, le son poussé au maximum (un peu trop fort pour la caméra malheureusement), le public de 15 000 personnes saute et hurle ... bref le concert est mémorable.
On écoute ensuite Ginzhu de loin en attendant Birdy Nam Nam.
Le show de ces derniers était lui aussi exceptionnel, les 4 DJs nous on transportés grâce à leur son électro jusqu'à 3h30.
La plupart d'entre nous ne travaillait pas dans l'équipe de nuit et on est donc rentré au camping. Cette fois ci l'ambiance a été plus forte que notre envie d'aller se coucher et on est donc resté à 4 ou 5 pour faire la fête jusqu'au bout de la nuit. Il a fallut que le jour se lève pour qu'on retourne à la tente.
Le lendemain on travaillait tous au créneau de nuit ce qui nous a permis d'être tranquille toute l'après-midi et toute la soirée.
Pour l'anecdote, un groupe jouait les chansons des Négresses Vertes sur la scène du camping et on trouvait avec Alice que le chanteur était plutôt médiocre. On a appris le soir même que ce chanteur n'était autre que ... le 2ème chanteur des Négresses Vertes !
On est ensuite arrivé tard au festival pour assisté à de très bons concerts : Olivia Ruiz beaucoup plus rock en concert qu'en CD et qu'on a adoré (en plus c'est la marraine de l'association Sem'Rock dont Cyril est membre actif !), Duffy, The Kooks, Charlie Winston très attendu par Alice, Franz Ferdinand l'un des meilleurs concerts du festival.
On a ensuite attaqué le nettoyage au son des Dodoz puis de Coming Soon. Le dimanche, Musilac a fait 21 000 entrées (contre 13000 et 15000 pour les jours précédents) ce qui nous a fait beaucoup beaucoup de gobelets à ramasser. En plus de ça les commerçants commençaient à plier boutique et avaient pas mal d'ordures à jeter, il fallait donc s'occuper de remplacer les conteners.
Contrairement au jours précédents où l'on parvenait à finir légèrement en avance, on est bien resté jusqu'à 6h ce soir là. C'est sous le soleil du Lundi qu'on est rentré au camping se coucher.
Lundi matin on du se lever à 10h30 pour déménager de camping. Le camping du festival était en fait un terrain public aménagé spécialement pour le festival et qui devait être rendu l'après-midi à la ville. On a plié les tentes pour les remonter au camping privé. Après un repas à base de sandwiches offerts par les commerçants du festival on est parti continuer le rangement du festival. Il restait à nettoyer le village des commerçants, ramasser leurs ordures laissées au sol, regrouper les bouchons pour les donner aux "Bouchons d'Amour", arracher les affiches publicitaires etc.
Le soir Cyril nous a fait manger dans le catering, le restaurant des organisateurs et des artistes. On a passé la soirée avec lui au camping où ils nous a raconté comment il en était arrivé là et tous ses projets en cours. On a ensuite un peu trainé dans le camping et vers 2h on est parti se coucher.
Mardi matin, levé 7h pour aller au petit déjeuner. Dès 8h on a travaillé afin de finir tôt et pouvoir rentré à Montpellier avant le soir. La matinée a été longue ... On a plié les tentes, pris une dernière douche, mangé une ultime fois au catering avec Cyril avant de se dire au revoir.
Au final on aura récolté plus de 35 tonnes de déchets en plus du recyclable. On revient avec pleins de souvenirs : vidéos, photos, t-shirts Sem'Rock, t-shirts Aremacs dédicacé, panneaux des loges des artistes, casquettes et t-shirts Virgin, parasols, affiches, une perruque rousse très appréciée d'Hélène, un carton de bananes invendues offertes par les commerçants ...
Un grand merci à Arthur d'Aremacs de nous avoir pris dans son équipe, un énorme merci à Cyril pour nous avoir si bien coaché, bon courage au compagnons de Chambéry qui sont actuellement dans l'avion pour le Pérou et salut à toutes les personnes qu'on a croisé sur ce festival. A l'année prochaine peut être !
Départ jeudi à 9h de Montpellier, c'est Cyrille qui va conduire jusqu'à Aix-les-Bains en Savoie. La route a été très bonne, on s'est passé les CD des groupes qui allaient jouer au festival histoire de se mettre un peu dans l'ambiance. Vers 13h on est arrivé sur Aix et on est allé vers le camping du festival. On y a retrouvé les compagnons de Chambéry qu'on n'avait pas revu depuis l'an dernier. Mis à part les cheveux ils n'ont pas beaucoup changé, toujours aussi simpa. L'ambiance promet d'être bonne !
On plante la tente rapidement et on file directement sur le site du festival pour retrouver Cyril Reggazacci, l'un des 7 régisseurs du festival avec qui on avait déjà travaillé l'an dernier. Il nous présente aux membres de l'association Aremacs, spécialisée dans le tri sélectif des grands événements. A la base seule cette association devait gérer l'entretien du site mais elle n'a pas pu fournir assez de membres. Le festival leur à demandé de faire appel à nous pour completer leur équipe. C'est pour cela qu'on a su seulement il y a 15 jours que l'on pourrait venir et toucher la subvention pour notre projet.
Devant les caméras de la presse locale, Cyril nous a expliqué quel sera notre job cette année. Il n'a pas beaucoup changé depuis l'année précédente :
- Le jeudi nous devrons monter et installer les poubelles de tri sélectif pour les festivaliers, distribuer les conteners aux commerçants du festival et donner des cartons aux vendeurs de boisson pour récolter les bouchons afin de les redistribuer à l'association Bouchons d'Amour.
- Les vendredis/samedi/dimanches, le groupe sera divisée en 3 équipes.
* L'équipe de l'après midi travaillera de 14h à 18h. Son rôle sera de ramasser les bouteilles utilisées par le bar VIP et les artistes pour les jeter au verre, vider les conteners des commerçants. Lorsque les concerts commencent, elle devra aussi commencer à remplacer les sacs poubelles destinés aux festivaliers pleins par des vides et aller les jeté à la benne.
* L'équipe du soir travaillera de 20h à minuit. Elle continuera le travail de l'équipe de l'après-midi.
* L'équipe de nuit travaillera de 2h à 6h. Son rôle est de ramasser tous les gobelets et autres déchets laissés au sol. Si elle a le temps elle devra commencer à vider les conteners des commerçants et nettoyer le côté VIP et les loges.
Après ce discours, on commence donc à nettoyer le site pour qu'il soit parfaitement propre avant vendredi, 1er jour du festival. A coup de pince et de sac on ramasse les morceaux de scotch, bouteilles, cartons, paquets de cigarettes ... laissé par les techniciens qui finissent de monter la scène.
Cyrille et CamilleCyril nous libère vers 17h et on retourne au camping finir de s'installer. On mange des pizzas avec les bénévoles, puis on va sur les rives du lac du Bourget pour passer la soirée. On a parlé avec les compagnons de Chambéry qui eux partent au Pérou de tout ce qui s'est passé depuis l'année dernière, on a revu des têtes connues chez les festivaliers avec qui on passe la fin de soirée. Mais vers 1h on prend la direction des tentes. Le lendemain Cyril nous a convoqué à 9h pour peaufiner le site et il faut éviter de prendre du retard dans le sommeil étant donné ce qui nous attend.
Vendredi matin on s'est inscrit au bungalow pour choisir les créneaux horaires auxquels on allait travaillerVendredi on se lève, on se retrouve pour prendre le petit-déjeuner au camping et on file au festival pour finir de nettoyer. C'est plutôt tranquille et on est libre en fin de matinée. On en profite pour aller assister aux répétitions de Yodelice. On retrouve Virginie, la responsable des loges qu'on avait rencontré l'année passée. Elle nous révèle quelques anecdotes sur les stars ... mais rien ne sera dévoilé sur le blog !!
Yodelice qui répète, je n'ai pas le titre de la chanson.
Pendant les répétitions il avait un style à l'italienne avec lunettes de soleil et pantalon treillis militaire alors que son personnage sur scène, le soir pendant le concert, ressemblait plutôt à Johnny Deep dans Pirate des Caraïbes. Si vous ne le connaissez pas, c'est lui qui chante Sunday with a flu qui passe souvent à la radio en ce moment.
Il n'y a pas encore grand monde donc elle peut profiter des concerts : Yodelice, Cocoon, ... En se baladant on a pu croiser Sinsemilia à l'espace Fnac. On a pris quelques photos et fait dédicacer nos T-Shirts Aremacs !A 20h le festival commence à se remplir et l'équipe du soir à du mal à faire circuler les conteners entre le village des commerçants et la benne située sur le côté du site. On se concentre donc uniquement sur les sacs et on va faire quelques rondes dans les loges et au VIP. C'est la soirée de Pretenders, Keziah Jones et Bénabar.
Keziah Jones - All Along the Watchtower (reprise de Bob Dylan et Jimi Hendrix, cliquez sur les liens pour avoir les versions CD)
A la fin du créneau horaire je suis allé faire un tour avec Cyrille dans le village des commerçants pour contrôler les poubelles et on a eut la chance d'y croiser Keziah Jones ! On lui fait signer nos T-Shirt, on commence notre petite collection d'autographes ^^.A minuit on est enfin libre et on peut tous ensemble aller assister aux concerts de Sinsemilia et Caravan Palace. Mis à part la très bonne reprise de la "Mauvaise Réputation" de Brassens on peut dire que Sinsémilia ont été plutôt décevant. Par contre Caravan Palace a été assez énorme. C'est un mélange électro-jazz avec deux DJs + guitare, contrebasse et clarinette associé à une chanteuse très charismatique. Après ces deux concerts on est retourné ensuite tranquillement vers le camping, il y a pas mal d'ambiance mais la plupart d'entre nous travaille à 14h le lendemain. Il est déjà 4h et on préfère garder un peu d'énergie. On n'est que le premier jour du festival ...
Samedi on se lève vers 10h pour prendre le petit déjeuner et récuperer les pass et tickets repas pour la journée. On prends une bonne douche et on va au festival pour commencer à travailler.
A midi on a appelé les anirels pour les tenirs au courant et un petit texto pour Alice C qui n'a pas pu venir au festival (elle se faisait opérer des dents de sagesse).
A 14h on attaque le nettoyage. Les festivaliers sont assez propres et l'équipe de nuit avait bien fait son boulot donc il n'y a pas grand chose à faire. Sur la fin du crénaux on est allé faire un tour au bar VIP et aux loges pour récuperer le verre puis Cyril nous a libéré pour aller aux concerts.
Les Wampas - Punk en hiver (cliquez sur le lien pour la version CD)
Justement les Wampas commençaient. Avec Alice L on a filé tout devant pour profiter à fond du show qui est, comme d'habitude avec les Wampas, exceptionnel. Sur "Petite Fille" il fait monter les filles sur scène. Malheureusement pour Alice, elle est arrivé trop tard et n'a pas pu accéder à la scène ...
Les Wampas - Où sont les femmes + Petite Fille (cliquez sur le lien pour écouter la version CD)
La suite de la programmation ne nous attire pas trop donc on se ballade sur le festival. On croise Dider Wampas au stand Virgin en train de se faire interviewé par les animateurs. La radio émettait en direct toute la soirée pour le festival. Au passage on obtient une nouvelle signature pour notre T-Shirt. On a également pu voir Birdy Nam Nam à l'espace Fnac.
Après le repas on s'est installé proche de la scène pour le concert le plus attendu du week end : Prodigy. Ils arrivent sur scène un peu en retard et débutent un concert très "sauvage". Les éclairages sont hallucinants, le son poussé au maximum (un peu trop fort pour la caméra malheureusement), le public de 15 000 personnes saute et hurle ... bref le concert est mémorable.
The Prodigy - Omen (cliquez sur le lien pour écouter la version CD)
The Prodigy - Invaders Must Die (cliquez sur le lien pour écouter la version CD)
Comme je vous l'avais dit, c'est très "sauvage" !
On écoute ensuite Ginzhu de loin en attendant Birdy Nam Nam.
Le show de ces derniers était lui aussi exceptionnel, les 4 DJs nous on transportés grâce à leur son électro jusqu'à 3h30.
La plupart d'entre nous ne travaillait pas dans l'équipe de nuit et on est donc rentré au camping. Cette fois ci l'ambiance a été plus forte que notre envie d'aller se coucher et on est donc resté à 4 ou 5 pour faire la fête jusqu'au bout de la nuit. Il a fallut que le jour se lève pour qu'on retourne à la tente.
Le lendemain on travaillait tous au créneau de nuit ce qui nous a permis d'être tranquille toute l'après-midi et toute la soirée.
Pour l'anecdote, un groupe jouait les chansons des Négresses Vertes sur la scène du camping et on trouvait avec Alice que le chanteur était plutôt médiocre. On a appris le soir même que ce chanteur n'était autre que ... le 2ème chanteur des Négresses Vertes !
Olivia Ruiz - Mon petit à petit (cliquez sur le lien pour écouter la version CD)
On est ensuite arrivé tard au festival pour assisté à de très bons concerts : Olivia Ruiz beaucoup plus rock en concert qu'en CD et qu'on a adoré (en plus c'est la marraine de l'association Sem'Rock dont Cyril est membre actif !), Duffy, The Kooks, Charlie Winston très attendu par Alice, Franz Ferdinand l'un des meilleurs concerts du festival.
Charlie Winston - Like a hobo (cliquez sur le lien pour écouter la version CD)
Franz Ferdinand - Take me out (cliquez sur le lien pour écouter la version CD)
On a ensuite attaqué le nettoyage au son des Dodoz puis de Coming Soon. Le dimanche, Musilac a fait 21 000 entrées (contre 13000 et 15000 pour les jours précédents) ce qui nous a fait beaucoup beaucoup de gobelets à ramasser. En plus de ça les commerçants commençaient à plier boutique et avaient pas mal d'ordures à jeter, il fallait donc s'occuper de remplacer les conteners.
Contrairement au jours précédents où l'on parvenait à finir légèrement en avance, on est bien resté jusqu'à 6h ce soir là. C'est sous le soleil du Lundi qu'on est rentré au camping se coucher.
Lundi matin on du se lever à 10h30 pour déménager de camping. Le camping du festival était en fait un terrain public aménagé spécialement pour le festival et qui devait être rendu l'après-midi à la ville. On a plié les tentes pour les remonter au camping privé. Après un repas à base de sandwiches offerts par les commerçants du festival on est parti continuer le rangement du festival. Il restait à nettoyer le village des commerçants, ramasser leurs ordures laissées au sol, regrouper les bouchons pour les donner aux "Bouchons d'Amour", arracher les affiches publicitaires etc.
// Vidéo de la benne //
Le soir Cyril nous a fait manger dans le catering, le restaurant des organisateurs et des artistes. On a passé la soirée avec lui au camping où ils nous a raconté comment il en était arrivé là et tous ses projets en cours. On a ensuite un peu trainé dans le camping et vers 2h on est parti se coucher.
Mardi matin, levé 7h pour aller au petit déjeuner. Dès 8h on a travaillé afin de finir tôt et pouvoir rentré à Montpellier avant le soir. La matinée a été longue ... On a plié les tentes, pris une dernière douche, mangé une ultime fois au catering avec Cyril avant de se dire au revoir.
Au final on aura récolté plus de 35 tonnes de déchets en plus du recyclable. On revient avec pleins de souvenirs : vidéos, photos, t-shirts Sem'Rock, t-shirts Aremacs dédicacé, panneaux des loges des artistes, casquettes et t-shirts Virgin, parasols, affiches, une perruque rousse très appréciée d'Hélène, un carton de bananes invendues offertes par les commerçants ...
Un grand merci à Arthur d'Aremacs de nous avoir pris dans son équipe, un énorme merci à Cyril pour nous avoir si bien coaché, bon courage au compagnons de Chambéry qui sont actuellement dans l'avion pour le Pérou et salut à toutes les personnes qu'on a croisé sur ce festival. A l'année prochaine peut être !
J'ai encore d'autres photos / vidéos qui vont arriver sur le blog !
jeudi 9 juillet 2009
Où allons nous ?
Le village dans lequel on va se rendre s'appelle Sogog. Il est situé à l'Ouest de la Mongolie.
La Mongolie est un pays ex-membre de l'URSS. Depuis son indépendance, il s'est ouvert à l'économie de marché et sa capitale Oulan Bator se développe sur le modèle occidental, aidée par les États-Unis.
Son territoire est grand comme 3 fois la France mais la population n'est que de 3 millions d'habitants. 1 million vivent à la capitale, le reste est réparti dans les steppes et possède un mode de vie nomade
.
L'aimag (équivalent de la région en France) le plus à l'Ouest du pays dans lequel nous allons nous rendre est appelé le Bayan Olgii. La région est enclavée entre la Russie au Nord, la Chine au Sud et le Kazakhstan à l'Ouest. Il est en fait peuplé essentiellement de kazakhs. Contrairement au reste de la Mongolie qui est bouddhiste, le Bayan Olgii est majoritairement musulman.
La plus grande ville de l'aimag est Olgii, 3ème plus grande ville du pays avec ses 30 000 habitants. Le village de Sogog est situé à 2h de piste à l'Ouest de cette ville, un peu au Nord d'ulaanhus. Il est peuplé d'un millier d'habitants, en plus du grand nombre de familles nomades qui gravitent autour.
Le climat en hivers y est très rude, les températures descendent régulièrement en dessous de -40°C. Heureusement les kazakhs dorment dans des tentes très grande est très bien isolées qu'on appelle ger ou yourte.
La région est réputée pour abriter les paysages parmis les plus somptueux au monde et pour ses chasseurs à l'aigle dressé.
Les Pieds Sur Terre est l'ONG avec laquelle nous allons travailler à Sogog. Elle est implantée en Mongolie depuis 2004 et à Sogog depuis 2006. Elle travaille main dans la main avec deux grosses associations locales (non-françaises) : FIAT Charities et Kazakh Family Development.
Elle fonctionne en partenariat avec les habitants des villages afin de cibler leurs attent
es et de répondre parfaitement à leurs besoins.
Ainsi, à Sogog, un jardin d'enfant et une serre ont déjà été mis en place. Les Pied Sur Terre travaillent dans de nombreux villages alentours également. Vous pouvez retrouver pleins d'informations sur leur site internet : www.piedterre.org
Nous avons 3 projets avec cette associations :
* La fabrication de matériel pour handicapés moteurs : construire mais surtout apprendre aux habitants pour pouvoir mettre en place un projet à long terme
* L'animation/prévention auprès des enfants : Les journées dans la steppes peuvent être ennuyeux pour les enfants, nous allons donc faire avec eux des après-midi de divertissement. On organisera également une journée de prévention sur la santé bucco-dentaire
* La mise en place d'une serre de plante médicinale : Plutôt que d'acheter des médicaments et les offrir à la population, les pieds-sur-terre souhaitent utiliser une des richesses de la Mongolie : les plantes médicinales. Elles contiennent les mêmes molécules que les médicaments achetés en pharmacie mais sont parfois rares ou bien éloignée du village. L'ONG compte mettre en place une serre pour avoir ces plantes à portée de main et en quantité suffisante.
En attendant je vous souhaite une bonne lecture et une bonne semaine à tous. Je corrigerais les nombreuses fautes d'orthographe qui peuvent gêner certains dès mon retour.
Si vous avez des questions ou des remarques sur les différents messages que j'ai laissé depuis hier vous pouvez laisser des commentaires. On y répondra entre notre retour de Musilac et le grand départ chez les kazakhs.
La Mongolie est un pays ex-membre de l'URSS. Depuis son indépendance, il s'est ouvert à l'économie de marché et sa capitale Oulan Bator se développe sur le modèle occidental, aidée par les États-Unis.Son territoire est grand comme 3 fois la France mais la population n'est que de 3 millions d'habitants. 1 million vivent à la capitale, le reste est réparti dans les steppes et possède un mode de vie nomade
.
L'aimag (équivalent de la région en France) le plus à l'Ouest du pays dans lequel nous allons nous rendre est appelé le Bayan Olgii. La région est enclavée entre la Russie au Nord, la Chine au Sud et le Kazakhstan à l'Ouest. Il est en fait peuplé essentiellement de kazakhs. Contrairement au reste de la Mongolie qui est bouddhiste, le Bayan Olgii est majoritairement musulman.La plus grande ville de l'aimag est Olgii, 3ème plus grande ville du pays avec ses 30 000 habitants. Le village de Sogog est situé à 2h de piste à l'Ouest de cette ville, un peu au Nord d'ulaanhus. Il est peuplé d'un millier d'habitants, en plus du grand nombre de familles nomades qui gravitent autour.
Le climat en hivers y est très rude, les températures descendent régulièrement en dessous de -40°C. Heureusement les kazakhs dorment dans des tentes très grande est très bien isolées qu'on appelle ger ou yourte.
La région est réputée pour abriter les paysages parmis les plus somptueux au monde et pour ses chasseurs à l'aigle dressé.
Les Pieds Sur Terre est l'ONG avec laquelle nous allons travailler à Sogog. Elle est implantée en Mongolie depuis 2004 et à Sogog depuis 2006. Elle travaille main dans la main avec deux grosses associations locales (non-françaises) : FIAT Charities et Kazakh Family Development.
Elle fonctionne en partenariat avec les habitants des villages afin de cibler leurs attent
es et de répondre parfaitement à leurs besoins.Ainsi, à Sogog, un jardin d'enfant et une serre ont déjà été mis en place. Les Pied Sur Terre travaillent dans de nombreux villages alentours également. Vous pouvez retrouver pleins d'informations sur leur site internet : www.piedterre.org
Nous avons 3 projets avec cette associations :
* La fabrication de matériel pour handicapés moteurs : construire mais surtout apprendre aux habitants pour pouvoir mettre en place un projet à long terme
* L'animation/prévention auprès des enfants : Les journées dans la steppes peuvent être ennuyeux pour les enfants, nous allons donc faire avec eux des après-midi de divertissement. On organisera également une journée de prévention sur la santé bucco-dentaire
* La mise en place d'une serre de plante médicinale : Plutôt que d'acheter des médicaments et les offrir à la population, les pieds-sur-terre souhaitent utiliser une des richesses de la Mongolie : les plantes médicinales. Elles contiennent les mêmes molécules que les médicaments achetés en pharmacie mais sont parfois rares ou bien éloignée du village. L'ONG compte mettre en place une serre pour avoir ces plantes à portée de main et en quantité suffisante.
Nous avons passés plusieurs journées complètes de travail pour préparer ces projets : essais de frabrications de standers, chaises, déambulateurs, échanges avec des professeurs d'université spécialisés dans les plantes médicinales, demande de subventions auprès des grandes enseignes de dentifrice, etc etc. Je pourrais vous les expliquer plus en détail dès mon retour de Musilac.
En attendant je vous souhaite une bonne lecture et une bonne semaine à tous. Je corrigerais les nombreuses fautes d'orthographe qui peuvent gêner certains dès mon retour.
Si vous avez des questions ou des remarques sur les différents messages que j'ai laissé depuis hier vous pouvez laisser des commentaires. On y répondra entre notre retour de Musilac et le grand départ chez les kazakhs.
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